Les techniques chamaniques

Le praticien chamanique entre volontairement en état modifié de conscience et explore les réalités subtiles (dites « réalités non-ordinaires ») pour accéder aux causes des déséquilibres qui créent douleurs, fatigue, stress, troubles,…

Le praticien chamanique dispose de plusieurs « outils » ou « pratiques » qu’il va mettre en application selon l’inspiration de ses esprits alliés. Avec l’aide de ses esprits alliés, il rétablit l’équilibre et ramène l’harmonie, la libre circulation des forces de vie.

Le fondement de la pratique chamanique est le voyage chamanique. Au cours de ce voyage de l’âme dans l’autre monde, le chamane retrouve ses « alliés », animaux de pouvoir, ancêtres, guides,… qui l’informent et le soutiennent dans le travail. Le rythme régulier du tambour lui permet de modifier son état de conscience et de voyager à volonté de l’état de conscience ordinaire à l’état de conscience chamanique.

 

 

Le tambour chamanique est l’outil traditionnel qui permet au praticien chamanique de faire le pont entre le monde de la réalité ordinaire et le monde de l’invisible. Le tambour lui-même est un allié. Le lien entre le chamane et son tambour se tisse au cours de leur histoire, depuis la rencontre jusqu’aux voyages dans les contrées de la conscience chamanique.

 

 

Au moyen des extractions chamaniques, le chaman aide et guide son patient vers la libération d’informations bloquées, qui agissaient jusqu’alors comme freins à sa bonne santé et au plein épanouissement de son être. Le chaman procède par des techniques de reconnaissance des intrusions présentes puis par extraction, utilisant le toucher, le chant, …

 

 

Le recouvrement d’âme permet de restaurer l’unité énergétique du patient, de l’aider à se sentir plus entier, plus équilibré. La perte d’âme peut faire suite à un accident, un choc psychologique, à tout évènement traumatique soudain ainsi qu’à des situations récurrentes de mal-être. Le bout d’âme égaré est repéré par le chaman au cours de l’un de ses voyages puis ramené et réintégré au patient.

 

 

Le rite de passage marque l’entrée dans une nouvelle étape de la Vie. Changement familial, personnel, professionnel,… autant d’étapes à célébrer sur le chemin de l’autonomie et de la maturité. Le rite de passage peut aussi soutenir l’entrée dans une nouvelle vie.  C’est le moment de s’alléger de l’ancien pour accueillir à bras ouverts les énergies d’un nouveau projet.

 

 

L’accompagnement du passage vers l’au-delà apporte une énergie de sérénité au sein des lignées familiales et favorise ainsi le travail de deuil. Le praticien peut également soutenir le mourant et ses proches, préparer en confiance à ce moment de transition.

 

 


On utilise le mot chaman pour désigner celle ou celui qui a la fonction d’entrer en contact avec le monde des esprits pour le bien d’autrui et/ou du groupe. Ce sont les personnes de sa communauté qui le reconnaissent comme tel pour ses aptitudes à communiquer volontairement avec les esprits et à obtenir ainsi soutien, force, guidance,…

Étymologiquement, ce terme dérive de « Saman », un mot du peuple Toungouse (Sibérie) qui est peut être traduit par « celui qui sait », « celui qui bondit, s’agite, danse »,… Depuis le 20ème siècle, le mot chaman (écrit également « shaman » ou « chamane ») est utilisé pour parler des personnes assumant ce rôle, quelle que soit la partie du globe où elles vivent. Ainsi les praticiens chamaniques, des différentes traditions, mongole, yakoute, chinoise, népalaise, amérindienne, coréenne, aborigène, turque, hongroise, shuar, celte, inuit,… sont aujourd’hui globalement nommés « chamans ».

« La pratique du chamanisme remonte au moins à une centaine de milliers d’années. Les ressemblances frappantes entre les thèmes et les pratiques du chamanisme sur toute la surface de la planète suggèrent ceci: on est en présence d’un phénomène extrêmement ancien, et certaines structures de l’esprit humain sont universelles. Partout où l’on rencontre le chamanisme aujourd’hui, le chaman fonctionne fondamentalement de la même façon, et il a recours aux mêmes techniques – c’est l’intermédiaire avec « l’autre monde », le guérisseur surnaturel. »
Peter T. Furst, directeur du département d’anthropologie de l’université d’Etat de New-York.

Le/la chaman est spécialiste des Etats Modifiés de Conscience et devient l’intercesseur entre les êtres humains et le monde naturel et surnaturel. Selon sa tradition, il met en place des rituels, des cérémonies, est guidé par le son du tambour, par des chants spontanés, par la parole inspirée, expérimente des phénomènes de transe,… Il pratique des guérisons de l’âme et de l’esprit. Chez les peuples premiers, il peut cumuler plusieurs fonctions: guérisseur, voyant, oracle, artiste, prêtre, … Shaman, curandero, medecine man, praticien chamanique,… tous partagent un profond respect de la nature, un amour de la Vie et de ses mystères, une sensibilité aux mondes visibles et invisibles.